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L'investissement à impact, on en parle beaucoup, mais concrètement c’est quoi ?
Publié le vendredi 29 janvier 2021
Tout savoir sur l'investissement à impact avec Claire Berthier, Responsable de l'ISR chez Trusteam Finance
L’impact, concrètement, c’est quoi ?
Claire Berthier : Toute entreprise a un impact sur les parties prenantes et l’environnement, qu’il soit positif ou négatif. Il existe une définition normée établie par l’Impact Management Project, un collectif de plus de 2000 praticiens de l’Impact Investing à travers le monde. L’impact, c’est le changement d’un résultat causé par une organisation, qui autrement n’aurait pas eu lieu.
Sa quantification doit comporter cinq dimensions : Quoi ? Qui ? Combien ? Quelle contribution ? Quel risque si le résultat n’est pas celui attendu ? Les bénéfices attendus sont souvent à relier aux Objectifs du Développement Durable (ODD) de l’ONU.
ISR, Impact, ESG … quelles sont les différences ?
Claire Berthier : Par rapport à l’ESG, l’impact ne se focalise pas sur un process ou des “efforts” mais bien sur des résultats concrets. Les indicateurs ESG peuvent mesurer l’existence ou non d’une politique (adhésion au Pacte Mondial de l’ONU), des moyens mis en œuvre (dépenses dans la formation) ou des KPI de résultats (nombre de salariés formés). Mais cette analyse ne remet pas les données dans leur contexte et ne donne pas d’information sur la contribution à un bénéfice à plus long terme, comme les Objectifs du Développement Durable (ODD) de l’ONU. En particulier, elle ne mesure pas la part du changement dont l’entreprise est responsable.
Par exemple, les entreprises peuvent dépenser énormément en formation mais pour ses employés déjà les mieux formés, par exemple ses cadres dirigeants. Au contraire, l’ODD n°4 a pour but d'assurer l'accès de tous à une éducation de qualité en priorité sur les publics les plus défavorisés.
De plus, l’analyse ESG se fait très souvent via des rating ESG, fournis par des agences extra-financières, qui se distinguent des indicateurs de performances ESG. Au vu des biais de ces notations (opacité, manque de cohérence), l’IMP recommande que ces ratings ESG ne soient utilisés que pour venir en support d’une analyse “Agir pour ne pas faire de mal”.
Un système où on classifie les fonds en fonction de leur impact, cela existe ?
Claire Berthier : Après avoir défini l’impact des entreprises, l’IMP a défini en 2020 une méthode simple et claire permettant de classifier l’impact des différents types de fonds. Plus de 2000 investisseurs et entreprises ont travaillé afin de créer cette classification de l’impact des investissements.
Celle-ci comporte deux dimensions.
D’un côté, l’impact des actifs sous-jacent, c’est-à-dire des entreprises : leurs activités peuvent avoir un impact négatif,
- agir pour éviter d’avoir un impact négatif,
- bénéficier aux parties prenantes,
- contribuer à des solutions bénéfiques à des publics défavorisés ou à la planète.
De l’autre, l’investisseur peut avoir quatre types de contribution sur ces actifs :
- signaler que l’impact est important,
- s’engager activement avec les entreprises dans lesquelles il est investi,
- faire croître des marchés financiers sous-capitalisés,
- minorer sa performance financière au profit des sous-jacents.
Cette classification permet de donner plus de lisibilité aux investisseurs afin de pouvoir comparer les produits financiers entre eux. Mais tout l'enjeu est ensuite, au sein des portefeuilles, au cœur des investissements, de comprendre sur quelle métrique travailler afin de mesurer concrètement cet impact.
Chez Trusteam, comment vous positionnez-vous ?
Claire Berthier : Depuis plus de 10 ans, Trusteam a fait de la Satisfaction Client l’objectif extra-financier principal de ses fonds. Et c’est là que réside la force et la différence de notre process. Nous partons d’un critère extra-financier, qui est un critère d’impact.
Nous savons où et quoi regarder, comment le mesurer, à quoi le comparer, comment proposer des pistes d’amélioration aux entreprises et quelles en sont les limites. Nous pouvons apprécier la qualité de la donnée que nous recueillons car nous avons construit une expertise reconnue. Nous savons que cet élément assure un lien crucial entre les autres formes de performances extra-financières et la performance financière. Nous ne sommes pas prisonniers de la qualité de publication des données ESG des entreprises. Ce qui compte pour nous, c’est la façon dont le client final est « impacté » : a minima non négativement (Do not Harm), le plus souvent positivement et dans bien des cas, parce que les entreprises ont su via une stratégie client forte écouter les attentes de leurs clients, contribuer positivement à des solutions bénéfiques aux parties prenantes et la planète.
Tout au long du premier trimestre, nous publierons la classification de nos fonds selon ce référentiel, afin d’aider nos clients à mieux comprendre les impacts de leurs investissements.
H24 : Pour en savoir plus, un webinar en replay est disponible sur le site de Trusteam et la société de gestion organise les évènements de la série TrusteamImpact. Cliquez ici.
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