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Vivienne Bréhat | -7.65% |
Le numéro 1 mondial de la gestion tire certaines conclusions de la crise sanitaire…
Publié le mercredi 21 avril 2021Les taux bas engendrent des conséquences macroéconomiques et de nouveaux choix d’investissements. Quelles directions doivent prendre les investisseurs ? Où sont les opportunités ?
Pour répondre à ces questions, BlackRock, avec Isaure Chabannes, BlackRock IShares ETF & Index Sales et Henri Chabadel, BlackRock FraBeLux Chief Investment Officer accompagné de Jean-François Bay, Managing Director chez Quantalys.
Qu’est ce qui a changé dans l’univers d’investissement ?
- La période « post-guerre » (i.e. crise sanitaire) dévoile des opportunités de marché. En effet, les politiques monétaires et budgétaires soutiennent les marchés financiers et permettent d’apporter de la visibilité aux investisseurs.
- Le taux d’épargne des particuliers explose, mais une grosse partie dort sur des livrets, des comptes de dépôts avec un rendement inférieur à l’inflation. La crise Covid est venu encore accentuer ce phénomène. La banque de France prévoit une sur-épargne de 200 milliards d’euros en 2020-2021.
- Le retour de l’inflation bouscule l’environnement d’investissement. L’inflation est le « poison » des rentiers et des investisseurs, qui se tournent donc vers des actifs plus risqués pour compenser le manque à gagner.
- La réglementation est aujourd’hui tournée à 100% vers la thématique de développement durable.
- Dans cet environnement de taux bas, les investisseurs analysent les frais de gestion à la loupe (selon un sondage « people and money », 50% des interrogés craignent des frais trop élevés). A bas coûts, les ETF se démocratisent (la moyenne des frais de gestion sur les fonds actions est en moyenne à 1,68%, versus 0,38% pour les ETF).
- La digitalisation est la « tarte à la crème aujourd’hui » selon Jean-François Bay. En effet, de nombreux secteurs traversent une transformation digitale. Cette transformation a été accélérée par la pandémie. Par exemple, le paiement mobile, ou la signature électronique furent un véritable succès en période covid.
- 2020 a été l’année de l’apparition de nouveaux investisseurs particuliers, des « boursicoteurs ». L’effet « bumpy » ou « moutonnier » a été amplifié sur certaines classes d’actifs menant à de nombreux scandales : RobinWood, Gamestop... Ces investisseurs « bipolaires » doivent être pris en compte par les professionnels de la finance.
Comment réagir face à ces constats ?
Les actions constituent « le dernier havre de paix » selon Jean-François Bay. Les investisseurs portent moins d’intérêt pour les autres classes d’actifs. En général, sur les fonds actions, le choix des investisseurs se porte sur des fonds thématiques (transition numérique, démographie, environnement...). Par exemple, la gestion note un fort intérêt dans les fonds actions ISR (28% des unités de compte aujourd’hui sont des fonds ISR au sein des contrats d’assurance vie). En effet, 84% des investisseurs considèrent que leurs investissements doivent avoir un impact positif.
En guise de conclusion, l’équipe de BlackRock et Jean-François Bay s’accordent pour dire que la baisse des taux et la crise ont engendré des flux notables vers les actifs risqués.
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Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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