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Dans ce contexte volatil, quelle allocation pour aborder la rentrée ?
Publié le mercredi 21 septembre 2022Alors que les craintes des investisseurs sont alimentées par une inflation historiquement élevée, des perspectives de croissance qui se dégradent, le conflit russo-ukrainien et la remontée des taux d’intérêt, que nous réservent les prochains mois ? Quelle allocation adopter dans ce contexte volatil ?
Point macroéconomique
Le stress du marché est-il justifié ? « Malheureusement oui » selon Gilles Moëc. Pour ce dernier, le choc inflationniste persistant a contraint les banques centrales à durcir au pas de course leurs politiques monétaires.
Aux Etats-Unis, si les prix à la consommation décélèrent légèrement, la Federal Reserve peine toujours à faire baisser durablement l'inflation. En cause : une progression des salaires trop importante qui ne s’accompagne pas d’une hausse de productivité assez substantielle. Pour l’économiste, « cette dérive des coûts unitaires salariaux rend d’ailleurs impossible un véritable recul de l’inflation ». Sur le Vieux Continent en revanche, c’est plutôt la crise énergétique ainsi que la progression de l’inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) qui inquiètent.
Si le début de l’été apportait son lot de bonnes nouvelles, les publications des données économiques du mois d’août ont douché les espoirs des investisseurs, qui espéraient un potentiel ralentissement du tour de vis monétaire. Pour Gilles Moëc, le message des banques centrales est clair : il va falloir patienter avant que les taux directeurs reviennent à un niveau approprié.
Dès lors, le scénario de récession au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023 se précise de part et d’autre de l’Atlantique. Il faudra attendre le printemps 2023 et un apaisement sur le front de l’énergie en Europe ainsi que les effets bénéfiques des politiques monétaires restrictives, pour voir la situation s’améliorer.
Enfin, si les nuages s'amoncèlent à l’horizon, quelques bonnes nouvelles sont toutefois à relever. Gilles Moëc salue ainsi l’articulation entre politiques monétaires, qui préservent l’ancrage des anticipations d'inflation, et budgétaires, qui atténuent le choc à court terme sur la croissance. Dès lors, le bouclier tarifaire mis en place en France aura permis d'amortir l'inflation de 8% à 5%, et ainsi préserver le pouvoir d’achat des ménages, pour un coût budgétaire d’un point de PIB. Pour l’économiste, « le calcul paraît tout à fait acceptable ».
Quelle allocation pour aborder la rentrée ?
En dépit du “bear market rally” de juillet (une correction à la hausse de court terme dans une tendance de fond baissière), Laurent Clavel a profité de la situation pour alléger davantage l’allocation aux actifs risqués, et notamment aux actions. Dès lors, l’entrée dans le mois d’août s’est faite avec la sous-pondération la plus marquée de l’histoire d’AXA IM. Et la raison est simple : la valorisation des actifs risqués ne reflète pas la dégradation macroéconomique. Malgré la récession à venir, les anticipations de bénéfices restent trop élevées.
Existe-t-il alors des raisons de revenir sur les actifs risqués ? Et si oui, à quel moment ? Pour le gérant, trois critères doivent être remplis :
-
Des niveaux de valorisations plus raisonnables,
-
Une correction du positionnement des investisseurs après les excès de juillet,
-
Un sentiment de marché moins pessimiste.
Sur les taux en revanche, il est encore tôt pour avoir des convictions. Laurent Clavel préfère ainsi se positionner pour jouer l'aplatissement de la courbe.
Enfin, côté devises, malgré la faiblesse historique de l’Euro, le gérant estime judicieux de maintenir une position courte sur l’Euro et longue sur le dollar américain. Si la monnaie unique est déjà au plus bas depuis 20 ans, elle pourrait encore se déprécier, à l’inverse du billet vert dont la vigueur ne semble pas prête de faiblir.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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