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« Prudence en ce début d’année, les banquiers centraux devraient poursuivre leur hausse de taux »...
Publié le mardi 31 janvier 2023H24 a suivi la dernière conférence de Lazard Freres Gestion. Ce qu'il fallait en retenir…
Face à un risque de récession grandissant, quelle allocation privilégier ?
Réponses avec Matthieu Grouès (associé gérant et responsable des gestions) ainsi que Julien-Pierre Nouen (directeur des études économiques et de la gestion diversifiée) chez Lazard Frères Gestion.
Quelles perspectives économiques pour la nouvelle année ?
États-Unis : ralentissement de l’inflation
L'inflation a stoppé sa phase ascendante, et les chiffres des derniers mois le prouvent. Si la tendance devrait se poursuivre, grâce à la baisse des prix de l’énergie, l’inflation dans les services se maintient à des niveaux élevés. Or, pour l’expert, il sera impossible d’obtenir une véritable baisse des prix, si la composante services ne ralentit pas de manière durable. Et la raison principale de cette envolée des prix des services reste les tensions sur un marché du travail résilient (déséquilibre offres/demandes), qui ont fait bondir les salaires sur l’année 2022. Si les marchés croient à un atterrissage en douceur de l’économie, la société de gestion est plus dubitative. Seule une récession devrait permettre une véritable détente du marché du travail.
Deux scénarios probables sont alors envisagés :
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Le premier avec une récession mi-2023, provoquée par le resserrement mis en place ces derniers mois, et complété par quelques hausses supplémentaires ou… une nette dégradation des marchés au premier trimestre.
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Le deuxième est celui d’une résistance de l’économie américaine sur la première moitié de l’année, amenant Jerome Powell à monter davantage les taux et provoquer une récession début 2024.
Zone euro : scénario morose mais pas catastrophique
Le scénario du pire s’éloigne pour le Vieux Continent. L’inflation ralentit, à la faveur d’une baisse des prix de l’énergie liée à un hiver plus clément que prévu et un soutien budgétaire de la part des gouvernements. Toutefois, l'inflation core (hors alimentation et énergie) a atteint un nouveau point haut en décembre. Comme aux États-Unis, la pression à la hausse sur les salaires est toujours très forte, alors qu’une réelle détente du marché du travail se fait toujours attendre. « Si les entreprises observent un ralentissement de leur activité, elles ne semblent pas pour l'instant envisager de licenciements », note Matthieu Grouès. La Banque centrale européenne risque donc de poursuivre sa politique monétaire agressive, tout en restant très dépendante de l’action de sa consœur américaine.
Chine : Il faut rester attentif
L’Empire du Milieu aura attendu la fin de l’année pour entamer son virage à 180° de sa politique zéro-covid. La réouverture anticipée et les discours des dernières semaines semblent indiquer une volonté de redonner la priorité à la croissance pour 2023. Si la levée des restrictions sanitaires a un impact négatif à court terme sur l’activité (forte hausse des contaminations), le rebond des indices suggère qu’un pic épidémique pourrait être passé.
Point marché : prudence sur les actions, les obligations sont plus attractives
L’environnement reste compliqué pour la plupart des classes d’actifs. Comme le rappellent les banquiers centraux, le combat contre l’inflation n’est pas terminé, et la remontée des taux risque de plonger l’économie mondiale en récession. Dès lors, s’il ne faut pas exclure les bonnes nouvelles des dernières semaines, le niveau actuel de valorisation de semble pas exceptionnellement bon marché.
En revanche, la hausse des taux et l’écartement des spreads ont rendu les obligations bien plus attractives. « Du côté du crédit, compte tenu du risque de hausse des taux et d'écartement supplémentaire des spreads, un investissement progressif durant l’année semble pertinent », conclut l’expert.
Quel positionnement pour le portefeuille Lazard Patrimoine ?
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Sous exposition actions, plus marquée sur les actions US. En raison de la situation économique très fragile, la prudence est de mise.
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Réduction du risque de la poche obligataire. Surexposition aux obligations Investment Grade, mais très faible exposition nette au crédit offensif (subordonnées financières et haut rendement).
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Taux : sensibilité nulle, + 3% sur les taux allemands et -3% sur les taux US.
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Sous-exposition au dollar américain.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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