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Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.85% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 3.83% |
Pictet TR - Atlas | 3.40% |
Exane Pleiade | 2.28% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 1.71% |
Sanso MultiStratégies | 1.67% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 1.58% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 1.38% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.37% |
Syquant Capital - Helium Selection | 0.93% |
H2O Adagio | -0.90% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -3.82% |
Vivienne Bréhat | -4.50% |
Ces gérants s’attendent à un regain d’appétit pour les bancaires...
Publié le mardi 9 mai 20232022 a été une bonne année pour les bancaires et finalement le premier trimestre 2023 n’est pas si mauvais. À la suite des résultats excellents 2022, les bancaires ont entamé l’année 2023 avec le vent en poupe, et ce jusqu’à la crise bancaire. Les banques en zone Euro ont donc connu des revenus de +12% en moyenne pour des coûts n’augmentant que de 3%. L’année a également été marquée par une baisse du coût du risque chez certaines. Ainsi, elles ont pu mettre en place des plans de rachats d’actions et de versements de dividendes.
Alexis Lautrette, gérant et analyste et François Lavier, responsable des stratégies de dette financières chez Lazard Frères Gestion, ont fait le point sur la classe d’actif et le secteur bancaire.
H24 vous en propose un résumé...
Pourquoi les fonds Lazard Crédit Fi et Capital Fi étaient tant exposés au Crédit Suisse ?
Les gérants justifient leur exposition au Crédit Suisse, particulièrement aux AT1 par plusieurs facteurs :
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Tout d’abord, le Crédit Suisse avait un excédent Tier 1 de 4 milliards.
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Un solide niveau de fonds propres.
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Des due diligence nombreuses (11 rencontres avec le management et 16 avec des analystes sell-side).
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Restructuration en approche qui aurait dû mener à une baisse de la dette.
Quels facteurs justifient alors cet achat forcé du Crédit Suisse par UBS ?
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Tout d’abord une mauvaise image. Le Crédit Suisse est depuis longtemps au cœur des tourmentes.
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La fragilité de l’environnement. Les doutes sur la protection des dépôts chez SVB et Signature ont mis le feu aux poudres.
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Ces deux facteurs ont été amplifiés par les réseaux sociaux et les médias, créant une prophétie auto-réalisatrice, selon les gérants.
Ainsi, Alexis Lautrette qualifie cet incident de « problème de confiance » envers le Crédit Suisse.
Quels sont les perspectives pour la classe d’actif et le secteur ?
Les gérants relèvent une divergence entre les actions et les obligations sur le secteur bancaire durant cette période de stress bancaire. La performance de l’action Commerzbank était de +11.3% sur la période et +3.1% pour les dettes T2 alors que le AT1 cédait -6.6%. Ces AT1 représentent jusque 100% de la répartition de Lazard Capital Fi SRI et sont, dans une moindre mesure, présentes dans le fonds Lazard Credit Fi SRI, qui se positionne davantage sur les T2 (au moins 55%).
Les gérants s’attendent à un regain d’appétit pour les bancaires après la publication des résultats début mai d’après François Lavier. Ainsi, les résultats sont attendus très positifs. Non seulement les prévisions sont déjà basses (selon les gérants, le scénario intégré serait trop négatif) mais la « crise bancaire » date de mi-mars, soit la fin du premier trimestre et n’impactera que peu les résultats du T1. Si des pertes réelles devaient arriver, celles-ci pourraient apparaître davantage sur les résultats du second trimestre.
Pour les gérants, la prime de risque peut encore s’écarter, mais le rendement actuel est assez élevé pour absorber la volatilité accrue. Francois Lavier a une préférence pour les obligations moyen terme. Pour conclure, les gérants estiment que les fondamentaux des financières sont assez solides pour encaisser le choc récent, les risques géopolitiques ainsi qu’une potentielle récession.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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M Global Convertibles SRI | -2.99% |
Lazard Convertible Global | -3.34% |