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Tout porte à croire que l’économie va mal, et pourtant...
Publié le lundi 21 octobre 2019Une vision différenciante : Inversion de la courbe des taux, guerre commerciale, baisse des indicateurs avancés... Tout porte à croire que l’économie va mal et pourtant, Thibault Prébay, Directeur Général adjoint de la Financière Arbevel, pense que nous sommes sur un point bas et que cela nous offre des opportunités.
Thibault Prébay Directeur général adjoint chez Financière Arbevel
L’économie est probablement sur son point bas
Les difficultés économiques de ces derniers mois touchent surtout le secteur manufacturier et notamment l’automobile.
La guerre commerciale en est la cause principale, pourtant Thibault Prébay est optimiste :
- Tout d’abord, il n’y a pas de quoi voir tout en noir pour le secteur de l’automobile. Même si la demande des pays développés baisse, les pays en développement ont une demande qui ne cesse de croitre et cela stimulera le secteur.
- Ces dernières semaines, il y a une désescalade des tensions entre la Chine et les États-Unis, un accord entre ces deux puissances pourrait stimuler fortement l’économie mondiale.
- Le ralentissement de la croissance chinoise est normal : l’économie chinoise devient mature, elle ne peut donc pas avoir des taux de croissance de plus de 10% comme elle en avait l’habitude. L’Inde et les pays d’Afrique prendront le relais de la croissance mondiale.
- Il faut prendre du recul concernant l’ISM (indicateur avancé de l’activité) manufacturier américain. En effet, depuis 2010, nous avons connu 2 autres baisses de ce type sans qu’il y ait de crise majeure.
- Pour finir, en France, les indicateurs sont bons et le secteur des services (le plus important dans le pays) résiste très bien. Il est possible que cette situation soit durable.
La récession pourrait être derrière nous
Thibault Prébay affirme que les dernières récessions étaient liées à la cyclicité du secteur manufacturier. Le secteur manufacturier est aujourd’hui en fin de cycle mais il semblerait qu’il ne soit pas assez prépondérant dans les économies pour les faire entrer en récession. Excepté en Allemagne, la part du secteur manufacturier dans les pays développés ne cesse de diminuer, les services sont par exemple le secteur le plus important en France. La récession manufacturière n’est donc pas suffisante aujourd’hui pour créer une récession globale.
Deuxième élément rassurant concernant la récession : les services sont de moins en moins cycliques. Le développement du modèle Saas (les entreprises vendent désormais un abonnement et non un produit) réduit considérablement la cyclicité des services. En effet, le fait de devoir souscrire à un abonnement (modèle de Netflix, Deezer…) permet de garder une certaine constance dans la consommation des services.
Cette baisse de la cyclicité a bien sûr un impact sur l’économie : le cycle devient plus lisse et les prix sont tirés vers le bas (phénomène déflationniste) dû à la concurrence.
Quelles opportunités se présentent alors ?
Des opportunités pourraient apparaitre en Europe car pour le moment « On entend un arbre tomber mais pas la forêt pousser ». C’est-à-dire que l’on prête attention à la moindre fausse note mais que l’on ne regarde pas les avancées et améliorations. De plus il y a une convergence économique. Aujourd’hui les plans de relance ne sont plus tabous : l’Allemagne a des marges de manœuvre et maintient sa volonté de faire un plan de relance durable (vert).
Sur les marchés, il y a de très belles opportunités en dehors du luxe. Le CAC40 a progressé en partie grâce aux valeurs du luxe, les autres valeurs peuvent donc encore être attractives.
Mais ce qui est le plus intéressant actuellement selon Thibault Prébay ce sont bien les petites capitalisations. Ces dernières ont connu une forte décote fin 2018 alors même que les résultats ont été satisfaisants. De fait, les PE (ratio cours sur bénéfices) ont atteint leur plus bas historique depuis 2013. Les perspectives bénéficiaires sont toujours encourageantes. Attention tout de même, même si ce compartiment est intéressant, il faut savoir être patient et avoir un horizon d’investissement d’environ 3 à 5 ans.
- Pluvalca Disruptive Opportunities : +22,47% YTD
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