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" Optimisme tempéré par des niveaux de valorisation qui recommencent à être élevés ", DNCA Finance
Publié le mercredi 4 juin 2014Commentaire de marché par Xavier Delaye et Augustin Picquendar
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- Un marché soutenu par l’abondance des liquiditésÂ
- Des opérations de fusion et acquisition qui font monter les prix
L’attentisme des investisseurs au mois de mai s’explique par un environnement compliqué :
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- même si les résultats des entreprises ont été corrects, la reprise économique s’avère plus lente que prévu en Europe, avec des chiffres décevants, notamment en Italie et en France.
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- la Chine est entrée dans une phase d’ajustement, nécessaire pour réorienter une croissance tirée par les investissements vers la consommation des ménages qui ne représentent encore que 40% du PIB (70% dans les pays développés). Cette transformation, dont le processus reste opaque, inquiète les investisseurs et pèse sur les résultats des entreprises. L’inquiétude est également alimentée par la bulle immobilière et la crise bancaire. Le marché chinois est aujourd’hui l’un des moins chers du monde…
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- sur les autres marchés émergents, le conflit en Ukraine impacte la Russie et, plus généralement, toute l’Europe de l’Est. En Amérique Latine, certains pays, comme l’Argentine, souffrent de la faiblesse de leur devise. Au Brésil, « l’effet coupe du monde » se fait attendre et la baisse de popularité de la Présidente Dilma Rousseff créé un climat d’incertitude qui devrait durer jusqu’aux élections à l’automne.
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- La croissance américaine reste, quant à elle, bien orientée mais pas suffisante pour entraîner le reste du monde.
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Le résultat des élections européennes s’est traduit par un certain soulagement des marchés avec une détente des taux longs et la hausse des valeurs bancaires dans les pays d’Europe du Sud. Malgré la percée du FN en France, le parlement européen conserve, avec le Parti Populaire Européen, la même majorité démocrate, libérale et pro-européenne.
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Dans les mois qui viennent, l’importance des liquidités, alimentées par la politique des banques centrales, devrait rester un facteur de soutien important des marchés. Il est vraisemblable que la BCE fera tomber son principal taux directeur en territoire négatif lors de sa prochaine réunion le 5 juin. Par contre, nous ne croyons pas à la mise en route d’un programme européen de « quantitative easing » dans l’immédiat, Mario Draghi préférant sans doute garder cette cartouche en réserve.
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Autre élément favorable, la bonne santé des entreprises qui, ayant assaini leur bilan depuis la crise, sont en situation de réaliser des opérations de croissance externe. Les rapprochements entre Sopra - Steria ou Bull - Atos et les grandes manoeuvres sur Alstom sont favorables au marché. Ainsi, la valorisation d’Alstom a grimpé de 30% depuis l’annonce de son rapprochement possible avec General Electric.
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Malgré ces éléments positifs, nous sommes « prudemment optimistes » sur les marchés actions :
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- à l’encontre des reprises cycliques du passé, le poids de la dette en Europe empêchera le recours au levier pour booster la croissance. Celle-ci devrait rester molle. L’inflation qui se maintiendra à un niveau très bas ne permettra pas d’alléger ce poids de la dette.
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- même si le marché européen est coté environ 15% en dessous du marché américain, les valorisations sont à nouveau élevées et se situent aujourd’hui dans le haut de la fourchette depuis 15 ans. A titre d’exemple, le PE du CAC 40 est de 14,5 x pour 2014 et 12,7 x pour 2015.
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- pour maintenir ces niveaux de prix, les entreprises doivent prendre le relais et montrer des résultats en hausse. Or, les prévisions sur le taux de croissance des bénéfices nets par action (BNA) ont été révisées à la baisse par le marché, de +17% en début d’année à +8% aujourd’hui.
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Dans ce contexte, nous mettons l’accent sur les entreprises qui ont un fort levier sur la reprise européenne telles qu’Air France, Faurecia ou Alcatel. En revanche, nous nous sommes allégés sur des titres exposés à la croissance mondiale : LVMH et Kering dans le luxe, Unilever ou Ingenico, deux titres chers actuellement.
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DNCA Evolutif : +6,13% ytd
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